Titre : SOUS L'ÉCORCE
MON ACTUALITÉ 2024
Retrouvez mes prochaines dates d'exposition !
MON ÎLE BOULBON
02/09/24 - 15/09/24
📍 Lieu
Espace culturel Sainte-Anne,
10 rue de l'église,
13150 Boulbon
🗓 Dates
Du 2 septembre au 15 septembre 2024.
Vernissage le 5 septembre à partir de 18h.
🕐 Horaires
Ouvert tous les jours de 11h à 18h30.
Entrée libre
"Mon île Boulbon", en référence à l’île Bourbon, l’ancien nom de La Réunion, n’est pas seulement un jeu de mots.
J’ai en effet souhaité explorer plus en profondeur le fantasme de l’île qui est certainement le plus obsessionnel en Occident depuis la parution de « Robinson Crusoé ». Sans doute parce qu’il est le plus lié à la notion baroque universelle du Paradis perdu de l’enfance que nous avons en chacun de nous, en l’occurrence ici la mienne au Cameroun.
De fait, c’est une sélection parmi plus de trente ans de peinture à caractère exotique qui est montrée ici, dans cette magnifique chapelle de Boulbon, Sainte Anne, devenue Espace Culturel .
La mer toujours recommencée et ses caprices houleux autour des pitons rocheux, les fonds sous-marins et leurs étranges habitants, une faune terrestre entre singes et reptiles, des fruits aux textures éclatantes, des habitants empressés à plonger pour vous offrir la chair sucrée des oursins… Mais aussi rythmes et totems qui scandent des croyances animistes, aux sources du primitivisme.
Cependant ici l’expressionnisme naturel du peintre se tempère au gré des supports : de la toile de jute propice aux cueillettes de la verveine au papier japonais washi Kozo vert, en passant par le papyrus brut. Il s’agit de transcrire à l’encre, à l’huile ou au pastel cette longue histoire d’amour où le passé perdu à jamais ne cesse de s’écrire au présent le plus atemporel.
Quel village était susceptible d’accueillir le mieux mon credo alchimiste que celui de Boulbon, inscrit historiquement entre ses carrières ouvertes au festival d’Avignon et son imposant château médiéval ?
MIS À NUS
06/10/24 - 23/09/24
📍 Lieu
3 rue Réattu
13200 Arles
🗓 Dates
Du 23 septembre au 6 octobre 2024.
Vernissage le 26 septembre à partir de 18h.
🕐 Horaires
Ouvert tous les jours de 11h à 19h.
Entrée libre
Le nu masculin a connu et connaît bien des avatars.
Et force est de reconnaître que le nu intégral de l’homme a toujours bien du mal à s’imposer en Art de nos jours.
On s’aperçoit à sa pratique que ce n’est pas tant le fait que son étude anatomique soit boudée par les beaux Arts qui pose souci, mais bien que la représentation du sexe lui-même soit vouée aux gémonies par un puritanisme exacerbé et jugée coupable des plus hauts faits de maladie et de vice.
Dans les années 1990 à 2005 cependant, le nu masculin connut un état de grâce provisoire, même si le Sida continuait à faire des ravages. C’est ce que cette exposition souhaite rendre compte en montrant pour la première fois des travaux qui participaient de cet élan créatif sincère.
Les photographies argentiques de Daniel Nassoy explorent le nu masculin comme si chaque modèle tendait à l’objectif le miroir de ses désirs ou de ses rêves. Le photographe s’amuse aussi avec les codes du « bondage » alors en vigueur dans certains milieux gay En le détournant, il propose des figures plus subtiles qui lui inspireront plus tard sa série de nus allégoriques incarnant les lois aliénantes des pays homophobes.
De son côté, Yaume nous propose ses recherches au graphite d’une BD d’amour qui n’a jamais vu le jour : personnages, études de nus et visages. Dans des pastels jamais montrés jusqu’ici, il explore la relation étroite qui peut se nouer entre la suggestion anatomique et la profondeur du canson noir. Dans ses huiles, son expressionnisme d’alors se mettait au service de nus dynamiques et intimistes, inspirés de son compagnon.
C’est, animés de leur vérité intangible, que les deux artistes consentent à livrer ainsi un peu de leur jardin personnel en ce lieu situé juste au bord du Musée Reattu.
Extraits de l'exposition "Dessins, estampes"
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